05/05/2009

C'est tipar


Le tour de chauffe est terminé, on est bien au niveau du calendrier, Mai, c'est pas maintenant que ça va s'arrêter.

Archive - Bullets

2 commentaires:

  1. * Libérez l'action politique de toute forme de paranoïa unitaire et totalisante.
    * Faites croître l'action, la pensée et les désirs par prolifération, juxtaposition et disjonction, plutôt que par subdivision et hiérarchisation pyramidale.
    * Affranchissez-vous des vieilles catégories du Négatif (la loi, la limite, la castration, le manque, la lacune) que la pensée occidentale a si longtemps tenu sacré en tant que forme de pouvoir et mode d'accès à la réalité. Préférez ce qui est positif et multiple, la différence à l'uniformité, les flux aux unités, les agencements mobiles aux systèmes. Considérez que ce qui est productif n'est pas sédentaire mais nomade.
    * N'imaginez pas qu'il faille être triste pour être militant, même si la chose qu'on combat est abominable. C'est le lien du désir à la réalité (et non sa fuite dans les formes de la représentation) qui possède une force révolutionnaire.
    * N'utilisez pas la pensée pour donner à une pratique politique une valeur de Vérité ; ni l'action politique pour discréditer une pensée, comme si elle n'était que pure spéculation. Utilisez la pratique politique comme un intensificateur de la pensée, et l'analyse comme un multiplicateur des formes et des domaines d'intervention de l'action politique.
    * N'exigez pas de la politique qu'elle rétablisse les « droits » de l'individu tels que la philosophie les a définis. L'individu est le produit du pouvoir. Ce qu'il faut, c'est « désindividualiser » par la multiplication et le déplacement, l'agencement de combinaisons différentes. Le groupe ne doit pas être le lien organique qui unit des individus hiérarchisés, mais un constant générateur de « désindividualisation ».

    * Ne tombez pas amoureux du pouvoir.
    Michel Foucault

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  2. Pas mal.

    Par contre les points 3 et 4 sont un peu differents du reste dans le sens où ce n'est plus une utopie mais un jugement moral.

    Je ne suis pas d'accord avec l'idée selon laquelle la pensée occidentale detiendrait des "vérités" sacrées. On peut très bien critiquer ces vérités (la loi, le droit, le système en général), mais expliquer qu'il faut en fait s'en affranchir (comme si on en dépendait déjà absolument), c'est un peu faible.

    Pour le point 4 là c'est de la psychologie et je suis encore moins d'accord. personne "n'imagine" qu'il faille être triste pour être révolté. On constate simplement certaines tendances, on en dégage ensuite des lois, des règles, soutenues par des expériences. C'est la méthode scientifique, on peut s'amuser à la critiquer mais va faloir se lever tôt.

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